Réalisation
Puissance infinie de Paix
Papillon s’envole
Espace infini
Plein d’indicible douceur,
Tel est mon royaume
Petit soi s’incline
Humble devant le grand Soi
Pour servir la Vie
Invocation du nom
Incandescente pureté
De Balayogi
Force jaillissante
Immensité sidérale
Du cœur de la fleur
L’autre est ma force
Présence démultipliée
Dans l’unité
Cœur débordant
Rayonnement, joie, Jean-Paul
Grosse boule d’amour
La vie danse
Eternellement de la Source
L’évidence
Doigt du créateur
Pointe l’insondable quiétude
Du prince de la Paix
La vie se déploie
Aux confins des galaxies
En éclat de rire
Pour me retrouver
Je suis prêt à tout lâcher
En perles de rosée
Grâce des grâces
Présence de toutes présences
Claudette, merci !
OSER AIMER
Trois jours pour se poser, se reposer en soi
Se donner des vacances sans attente ni souci
Un voyage immobile, chemin de soi à Soi
Dans l’ouverture du cœur se relier à l’Esprit
C’est l’cadeau de la Vie, gratuitement, sans dette
Où nous sommes invités simplement par Claudette
Nous sommes chacun ressource, douze notes de musique
Formant une symphonie, et cependant uniques
Dans le partage, l’écoute, le respect et l’amour
Laissant se déployer l’énergie tout autour
Chacun est à sa place dans sa tonalité
Tous ensembles, résonnons l’harmonie, l’unité
Au départ séparé, j’ouvre seulement mon cœur
Le mental et l’ego s’intègrent dans le tout
L’amour et la présence absorbent les parties
Il n’y a rien à faire, seulement être, en tout !
C’en est fini vraiment des stratégies, des peurs
Laissons bien pétiller les cellules de la vie
Je goûte la présence, ma véritable essence
Vide immuable et plein de toute éternité
Des potentialités inouïes de la Vie
Les formes et les couleurs données en variétés
Sans cesse renouvelées, créations infinies
Je jouis de chaque instant, à travers tous mes sens
Je me prends en tendresse dans ma globalité
Mon cœur rayonne enfin, il prend soin sans cesser
Plus besoin de penser, les blessures sont pansées
J’accepte ma fêlure qui devient ouverture
Où le divin s’engouffre dans mon humanité
Qui grandit sous son aile, protection qui perdure
J’ose grandir et vivre, aimer est admirable
Je me laisse toucher dans ma fragilité
J’ose quitter mon armure et toutes mes stratégies
Laisser couler mon cœur dans sa fluidité
Bienfaisante, omnisciente, la source inépuisable
De l’Amour éternel, créateur de la Vie
En méditant ainsi, ma conscience s’étend
Au bout des univers, atomes et galaxies
Richesses illimitées, parfums d’or et de miel
Douces musiques des sphères, sur la terre comme au ciel
Je suis béatitude, gratitude tant et tant
De pouvoir partager maintenant et ici
*
30 novembre 2011, après un atelier "De soi à Soi" avec Claudette Vidal
Depuis plus de mille ans, le grand chêne vert attend
Au pied de la paroi, majestueusement
Les petits et les grands, véritable merveille
Offrant de tout son être un abri sans pareil
Le temps sculpte sa vie, sa force élémentaire
Fort de ses expériences, il trouve le meilleur
De la lumière, ancrant ses racines dans la Terre
Adaptant sa croissance à l’ordre supérieur
Chêne, tu es témoin de tant d’impermanences
Les rois et les puissants, comme les humbles passent
Tu traverses les siècles avec belle indolence
Grand, noble et présent, sans que rien ne te lasse
C’est en fin d’atelier de David aux Courmettes
Journée de Pentecôte, radieuse et ouverte
Qui éveille joie profonde, vrais témoignages de vie
Délicatesse du cœur, et partage ravi
Nous sommes en marche vers toi, comme en pèlerinage
Pour honorer ta fougue, en dépit de ton âge
Ta sagesse, ta grandeur et ton humilité
Tu nous forces à la joie, à la simplicité !
Le temps est nuageux, la nature se réveille
Des brumes cotonneuses, comme d’un blanc linceul.
L’atmosphère est bien sombre en arrivant au seuil
De ton repaire feuillu, gardé par les corneilles
Nous sommes autour de toi, respectant en silence
Toutes tes qualités qui nous touchent le cœur
Ta présence nous comble, comme une providence
Qui pourvoie à nos manques et dissipe nos peurs
Tu es simplement là, miracle de la vie
Nous entamons un chant qui te tient compagnie
Et le ciel s’ouvre alors, un rayon nous unit…
Pourquoi ne pas garder cet instant de magie ?
Le Ciel nous a bénis, le temps est oublié
Comme un instant donné de toute éternité ;
Les grives musiciennes s’en donnent à cœur joie
Pour bien te célébrer le soleil nous reçoit
Nous sommes reconnaissants, par ton côté humain
Grand chêne tu nous protèges maintenant et ici
C’est l’heure de l’au revoir rendez-vous l’an prochain,
Pour tout ce que tu es reçois un grand merci
C’est pour toi, cher David, en cet anniversaire,
Que je veux dédier ce poème du cœur.
Tu es comme ce chêne, force tranquille et vert,
Dispensant sans compter la vie comme un bonheur.
15 juin 2004, en souvenir de Pentecôte 2004, aux Courmettes, pays de notre ami le chêne millénaire
VI + Eveil de la Signification
« Une femme émerge de la mer ; un dauphin
L’embrasse. » Cette émergence, ce « désir d’être »
M’embrase et me réveille, corps et âme, enfin.
Verdeur printanière, impulsion, élan vital
S’imposent à moi tout cru, je grandis c’est fatal ;
Après tout cet exil, il était temps de naître !
Une femme étrangère est mon initiatrice.
Petit garçon j’étais ; Homme suis devenu
Avec elle j’arrive à me déterminer,
Exprimer mon désir et l’assumer tout nu.
Que cette force de beauté et de joie qui est née,
Ineffable, pure et vraie, soit mon inspiratrice !
Il fallait que se cassent les schémas névrotiques,
Les contraintes et autres attitudes archaïques
Que je traînais encore comme des boulets de plomb !
L’alliance des sentiments et de l’intelligence
Réunis dans cette rencontre a fait diligence ;
Double éveil nécessaire à un hiver trop long.
O étincelle belle, merveille qui m’éveille,
Parcelle d’éternité, équilibre de Noël.
Ta flamme brûle toujours, épurée, dans mon cœur
Comme un vif torrent ruisselant de bonheur :
Accord, harmonie, en un acte fondateur,
Mystère et alchimie d’une rencontre en son heure.
*
2003, Extrait de L'Eveil du Faucon, mémoire en Astrologie humaniste et transpersonnelle